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Autor Tópico: Cenários para o coronavirus  (Lida 77830 vezes)

Kin2010

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #200 em: 2020-03-16 21:53:53 »
Mas essas curvas podem ser totalmente alteradas pelas medidas que estão a ser tomadas. O isolamento social vai certamente reduzir o R0 do vírus.

Um raio de esperança: se virem a curva das novas infecções em Itália, já há cerca de 1 semana ou mais que estão a subir mais ou menos linearmente, e não exponencialmente.


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pedras11

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #202 em: 2020-03-16 23:53:08 »
Está confirmado Jorge Jesus como positivo no Covid-19, o mesmo anunciou à pouco nas redes sociais.

Sente-se e sem qq sintoma

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JohnyRobaz

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jeab

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #206 em: 2020-03-17 10:31:42 »
Importante. A mim é a carta de condução

Governo esclarece prazo de validade de documentos já expirados durante pandemia de coronavírus
Entre os documentos encontram-se por exemplo a carta de condução, o registo criminal, assim como certidões.

https://www.cmjornal.pt/sociedade/detalhe/governo-esclarece-prazo-de-validade-do-cartao-do-cidadao-e-outros-documentos-ja-expirados-durante-pandemia-de-coronavirus?utm_term=cofina&utm_campaign=Newsletter&utm_source=cm_bomdia_ativos_ON_menos2meses&utm_medium=email&eg_sub=68d174e035&eg_cam=c3d01db437cf14b4e92db9b5071e5abb&eg_list=11
O Socialismo acaba quando se acaba o dinheiro - Winston Churchill

Toda a vida política portuguesa pós 25 de Abril/74 está monopolizada pelos partidos políticos, liderados por carreiristas ambiciosos, medíocres e de integridade duvidosa.
Daí provém a mediocridade nacional!
O verdadeiro homem inteligente é aquele que parece ser um idiota na frente de um idiota que parece ser inteligente!

jeab

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O Socialismo acaba quando se acaba o dinheiro - Winston Churchill

Toda a vida política portuguesa pós 25 de Abril/74 está monopolizada pelos partidos políticos, liderados por carreiristas ambiciosos, medíocres e de integridade duvidosa.
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Automek

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #208 em: 2020-03-17 10:52:37 »
Mas a rectificação até foi para melhor Jeab. Em vez de incluirem apenas aqueles iam caducar a partir de 14 de Marco, ainda acrescentaram os que já caducaram até 15 dias antes do 14 de Março.

justin

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #209 em: 2020-03-17 13:32:23 »
Largo do rato à hora do almoço  :o
não ligar aos trades que posto. o mais certo é correr mal.

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #210 em: 2020-03-17 13:40:34 »
Vai para casa! :D
(também estou a trabalhar)
“Our values are human rights, democracy and the rule of law, to which I see no alternative. This is why I am opposed to any ideology or any political movement that negates these values or which treads upon them once it has assumed power. In this regard there is no difference between Nazism, Fascism or Communism..”
Urmas Reinsalu

kitano

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #211 em: 2020-03-17 14:22:15 »
Justin, tanta foto junto à igreja socialista...  :D
"Como seria viver a vida que realmente quero?"

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #212 em: 2020-03-17 14:31:02 »
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Comment la Chine a laissé échapper le coronavirus

PANDÉMIE

Si l’on savait déjà que les autorités chinoises avaient censuré les médecins lanceurs d’alerte de Wuhan en décembre, de nouvelles révélations prouvent que le premier cas de Covid-19 remonte à novembre déjà. Récit de ces premiers jours, lorsque tout a basculé...

L’homme, un commerçant de 65 ans travaillant dans le marché couvert de Huanan, est arrivé à l’hôpital central de Wuhan le 16 décembre. Ses deux poumons étaient infectés et il avait de la fièvre, mais les antibiotiques qu’on lui avait donnés ne produisaient pas d’effet, raconte Ai Fen, la directrice du département des urgences dans une interview parue la semaine dernière en chinois et depuis censurée.

Onze jours plus tard, elle a vu arriver un autre patient présentant des symptômes similaires, puis cinq autres le lendemain. Ces mystérieuses pneumonies avaient toutes un lien avec le marché de Huanan, situé à moins de deux kilomètres de l’hôpital. Au même moment, les autres centres médicaux de Wuhan subissaient un assaut similaire.

Le patient zéro

Mais le tout premier cas, celui d’un résident du Hubei âgé de 55 ans, est apparu le 17 novembre, soit un mois plus tôt que ce qui avait jusqu’ici été annoncé. De nouvelles données compilées dans un rapport interne du gouvernement chinois, publiées vendredi dernier par le quotidien hongkongais South China Morning Post, le prouvent.

Le 20 décembre, il y avait 60 cas.

Durant les deux dernières semaines de l’année, leur nombre s’est mis à grimper de façon exponentielle, pour atteindre 266 cas au 31 décembre 2019. Perplexe, Ai Fen a envoyé un échantillon pris sur un patient à un laboratoire à Pékin. Elle a reçu les résultats le 30 décembre: ils indiquaient une infection avec un coronavirus affilié au SARS. Désormais alarmée, elle a posté une photo du rapport médical dans un groupe privé sur le réseau social WeChat, qui a été partagée par plusieurs de ses collègues, dont l’ophtalmologue Li Wenliang, par la suite décédé de la maladie.

Elle a également dit aux membres de son département de revêtir des masques et alerté ses supérieurs, qui l’ont convoquée trois jours plus tard afin de la réprimander pour avoir «fait circuler des rumeurs». A Wuhan, d’autres médecins commençaient à sonner l’alarme. Mais rien n’y a fait. La province s’apprêtait à tenir sa séance parlementaire annuelle et à fêter le Nouvel An chinois: nul incident ne devait perturber ces événements.

Diagnostics modifiés

Le 3 janvier, la commission de la santé de Wuhan a publié une directive interdisant au personnel médical de diffuser des informations sur le nouveau virus pour éviter de provoquer une panique. Certains hôpitaux ont aussi discrètement modifié le diagnostic des premiers patients, le faisant passer d’une pneumonie virale à une simple «infection».

La réunion du congrès provincial s’est tenue comme prévu du 6 au 17 janvier et, le 18 janvier, un banquet géant du Nouvel An chinois a réuni des dizaines de milliers de familles à Wuhan.

En coulisses, la riposte s’organisait pourtant. Le marché de Huanan a été fermé le 1er janvier, le génome du nouveau virus a été décodé le lendemain, le Centre chinois pour le contrôle des maladies a activé son plan d’urgence le 6 janvier et le président Xi Jinping a personnellement pris la tête de la riposte le 7 janvier. Mais rien de tout cela n’a été annoncé publiquement.

Officiellement, la Chine affirmait toujours mi-janvier n’avoir qu’une soixantaine de cas. Elle a attendu jusqu’au 9 janvier pour annoncer l’émergence d’un nouveau coronavirus et jusqu’au 12 janvier pour partager son génome avec le reste du monde.

«Réponses préparées à l’avance»

Yuen Kwok-yung, un virologue hongkongais, s’est rendu à Wuhan le 17 janvier pour enquêter sur le virus. «Tous les endroits que nous visitions semblaient être en représentation, a-t-il récemment raconté au journal Caixin. A chaque fois que nous posions une question, les réponses paraissaient récitées et préparées à l’avance.» Les officiels locaux répétaient en boucle qu’ils n’avaient reçu des kits de test que la veille et ne pouvaient donc pas se prononcer sur le nombre réel de cas, relate-t-il.

Durant cette phase critique pour contenir le virus, les autorités chinoises ont également continué à nier l’existence d’une propagation entre humains.

 Les indices avaient pourtant commencé à s’accumuler. Le 8 décembre, un homme affecté par la nouvelle pneumonie a affirmé qu’il ne s’était jamais rendu au marché de Huanan. Début janvier, un patient a infecté 14 membres du personnel soignant lors d’une opération du cerveau à Wuhan. Et le 12 janvier, Yuen Kwok-yung a découvert une famille de six à l’hôpital de Shenzhen qui avaient tous contracté le Covid-19, alors que seul l’un d’eux s’était rendu à Wuhan.

Ce n’est que le 20 janvier que la Chine a finalement reconnu l’existence d’une transmission entre humains. La veille, le bilan était subitement monté à 136 cas. Le 23 janvier, la ville de Wuhan et une bonne partie de la province du Hubei étaient placées en quarantaine. Si les autorités avaient agi plus vite, «le nombre de malades aurait pu être massivement réduit», a récemment estimé le chef de la task force chinoise contre le coronavirus, Zhong Nanshan.

https://www.letemps.ch/monde/chine-laisse-echapper-coronavirus
« Última modificação: 2020-03-17 14:31:54 por Batman »

justin

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #213 em: 2020-03-17 14:31:44 »
Justin, tanta foto junto à igreja socialista...  :D
é azar  :D

mas, da parte debaixo vou lá 1/2 vezes ao peq almoço, da parte de cima vou 1/2 vezes por semana ao almoço. muito bom ambos os sitios. eu trabalho mais para o lado do marques.

hoje foi iscas. e que boas que estavam. o outro que costumo ir fechou na 2ª.

não ligar aos trades que posto. o mais certo é correr mal.

vifer

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #214 em: 2020-03-17 14:46:43 »
Nao percebo isso do "paciente Zero".
Parece mais marketing farmaceutico que outra coisa qq.

em 1918 apareceu uma gripe lixada que vitimou perto de 50 Milhoes em todo o mundo (https://pt.wikipedia.org/wiki/Gripe_espanhola_de_1918)
ninguem sabe onde começou.

Estima.se que morram uma media de 650 mil pessoas morrem todos os anos por conta de doenças respiratórias relacionadas com a gripe. (A estimativa foi revelada pela Organização Mundial da Saúde (OMS) como resultado de uma análise feita pelo Centro para o Controle e Prevenção de Doenças dos Estados Unidos (US-CDC, na sigla em inglês). Há dez anos, quando foi feito o último estudo até então, esse número era de 500 mil óbitos anuais.)

Nós somos alarmados e obedecemos, nada a fazer.

A minha pergunta:
Será que nos andam a contar tudo? ???

P.s - dava jeito o Rui Pinto nao estar preso e fazer umas "intromissões" hehe
« Última modificação: 2020-03-17 14:50:38 por vifer »

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #215 em: 2020-03-17 15:03:38 »
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Espanha com quase mais 2.000 casos e 149 mortes em 24 horas

Espanha registou 1.987 novos casos do novo coronavírus nas últimas 24 horas, elevando o número total de infetados para 11.178. Pelo menos 563 pessoas estão em unidades de cuidados intensivos. No total, já morreram 491 pessoas em Espanha.

Comunidade de Madrid continua a ser a região com mais casos de pessoas infetadas, com 4.165 casos, o que representa 43% do total nacional. 

Até há pouco, a região de Madrid tinha mais de 50% dos casos diagnosticados, mas a percentagem tem diminuído à medida que outras regiões, como a Catalunha (1.394), estão a registar um aumento dos casos.

Madrid e Catalunha são agora responsáveis por 56% de todos os casos detetados.

https://lifestyle.sapo.pt/saude/noticias-saude/artigos/espanha-com-quase-mais-2-000-casos-e-149-mortes-em-24-horas


Tridion

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #216 em: 2020-03-17 15:06:21 »
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jeab

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #217 em: 2020-03-17 15:47:31 »
Mas a rectificação até foi para melhor Jeab. Em vez de incluirem apenas aqueles iam caducar a partir de 14 de Marco, ainda acrescentaram os que já caducaram até 15 dias antes do 14 de Março.

ah ok  percebi mal   Thanks
« Última modificação: 2020-03-17 15:47:50 por jeab »
O Socialismo acaba quando se acaba o dinheiro - Winston Churchill

Toda a vida política portuguesa pós 25 de Abril/74 está monopolizada pelos partidos políticos, liderados por carreiristas ambiciosos, medíocres e de integridade duvidosa.
Daí provém a mediocridade nacional!
O verdadeiro homem inteligente é aquele que parece ser um idiota na frente de um idiota que parece ser inteligente!

gatogato

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #218 em: 2020-03-17 16:29:58 »
Entretanto, a África (a África!!!) parece estar a tratar do assunto melhor do que nós, europeus:

Lagos, Nigeria (CNN)Africa has so far recorded relatively few coronavirus cases compared to the rest of the world, but governments across the continent are taking no chances as they race to stop the spread of the virus on their shores.

Sudan has sealed off all sea ports, land crossings and airports, a spokesman for Sudan's Transitional Sovereign Council, Mohamed Al-Faki Suleiman, said in a press statement Monday.

The Council has declared a state of medical emergency and formed a committee that will prevent the spread of coronavirus into the country.

The committee will receive citizens stranded in land crossings and prepare places for them to go into quarantine in the country, which has so far recorded one case of COVID-19, according to the African Center for Disease Control.

Twenty-seven African countries have recorded only 347 coronavirus cases, according to the World Health Organization on Monday.

Four countries -- Egypt, Algeria, South Africa and Morocco -- account for more than half of the novel coronavirus cases on the continent.

Seven people have died from Covid-19 in Africa -- four in Algeria, two in Egypt and one in Morocco.

Travel restrictions: Many African countries are shutting their airports and land borders to keep out people from countries that have a high number of coronavirus cases. Hundreds of international flights have been canceled, schools have closed and travelers from coronavirus-hit countries have been restricted or, in some cases, banned from visiting some countries in Africa.
« Última modificação: 2020-03-17 16:30:59 por gatogato »

Tridion

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Re: Cenários para o coronavirus
« Responder #219 em: 2020-03-17 17:00:08 »
Em relação ao como os países ocidentais e os países em vias de desenvolvimento trataram desta epidemia, o Maçães escreveu isto que considero muito interessante:

Conceit and Contagion: How the Virus Shocked Europe

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Conceit and Contagion: How the Virus Shocked Europe
written by Bruno Maçães

The World Health Organization announced last week that Europe is now the epicentre of the new coronavirus epidemic. As the announcement was made, many countries in Africa and Asia were imposing strict restrictions on the arrival of flights and visitors from Europe. It felt like a great historical reversal, one full of irony. Suddenly Europeans were being kept away, they who for so long fortified their borders against all the dangers—real or imagined—arriving from the developing world.

The coronavirus crisis in Europe is, before everything else, a public health crisis, but it also reflects profound changes in the way the continent sees itself. Many of these changes have been taking place for a while. Previous moments such as the debt or refugee crises can be linked with the ongoing epidemic as part of a larger pattern, but the coronavirus has made everything more visible and certainly more tragic. It seems clear to me that the extent of the outbreak in Europe is directly connected to subtle questions of cultural identity, some of which I want to discuss here.

In an interview published yesterday, the director of a hospital in Madrid was unusually forthcoming. Still traumatized by the images of the emergency care unit where he works, Santiago Moreno confessed that “we have sinned from too much confidence.” As he explained it, everyone in Spain thought an epidemic such as the novel coronavirus could spread in a place like China, but not “in a country like ours.” It is simple, really. People in Europe still think of China as a developing country. When news started to arrive of the outbreak in Wuhan, they imagined filthy Chinese markets and hospitals, they thought of the spitting and the lack of doctors, and they trembled. They feared for the Chinese people, not for themselves. This perception explains why, as mainstream opinion lambasted China for mismanaging the outbreak, there was remarkably little concern that the mismanagement could have consequences for Europe and other parts of the developed world. There was effectively no planning or preparation.


I should note here that the very limited number of people who have been publicly alert to the great danger facing the world—and who grew increasingly angry at the lack of seriousness in Europe or America—were almost invariably those with some knowledge of contemporary China. If you know what progress China has made and how the country is now ahead of the West on many dimensions of what constitutes a modern society, you are very unlikely to shrug with indifference when Chinese authorities lock down a major megapolis.

It was serious, but no one in Europe took it seriously. The unbearable lightness of being. A week ago, the Spanish government actively encouraged all Spaniards to go to the streets and join dozens of very large marches for gender equality. When asked about the infection hazard, one minister publicly laughed. The images of those marches have acquired a tangible, pungent horror. You see them against the backdrop of the hundreds of dead since and the laughter, the hugs, and the claps from the marches stand as a lasting monument to human folly.

Spain was not alone in this. Also a week ago, a French municipality organized a large convention of Smurfs, the little blue creatures who live in mushroom-shaped houses in the forest, made famous by a Belgian comic series. According to the mayor of the small town where the convention took place, the people of Landerneau got all their costumes from all the shops in the area. “We figured that a bit of fun would do us all good at the moment.” More recently, after President Macron publicly advised the French to be more cautious in their daily lives, nothing changed and the images of the crowded esplanades in Paris forced his government to coercively enforce their closure.

At the time of the Madrid marches and the Smurf convention, I was returning from a long journey in Asia and could not help noticing the contrast. In India, or Singapore, or Vietnam, people were dramatically changing their behaviour to adapt to the coronavirus. They were going out less, avoiding large groups, taking turns on the elevator and, of course, wearing masks everywhere, even if perhaps they looked less elegant in them. The idea that they would organize a Smurf convention to have a little fun is enough to make you laugh.

All this is well and good. It might be a cultural difference. The problem, of course, is that it probably explains why Europe and not Asia is now the epicentre of epidemic. And it carries a dark foreboding for the future of a continent which seems to be poorly prepared for a world beyond normal times.
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