Europa a cavalo...

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Scandale alimentaire -  L'Europe s'agite tous azimuts autour de la viande de cheval

Mis à jour le 17.02.2013 (ats/Newsnet)
 
Effarés, certains consommateurs renoncent aux plats préparés, voire à toute viande. En France, l'usine Spanghero est à l'arrêt. Quelque 300 employés sont sur le carreau.
 
Le scandale des lasagnes au cheval pose une série de questions qui, pour l'heure, restent irrésolues.

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Les mesures en France

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a estimé dimanche qu'il serait lundi en mesure de prendre une décision sur la suspension de l'agrément de la société Spanghero, accusée d'être au centre du scandale de la viande de cheval vendue pour de la viande de bœuf.
 Il a rappelé que cette suspension avait été décidée pour une semaine, le temps d'enquêter sur la fraude et d'établir comment on avait changé des étiquettes de viande de cheval en viande de bœuf.

 Quelque 300 employés sont sur le carreau.

Alors qu'un producteur suisse de viande pourrait être impliqué, la France réaffirme ses soupçons contre l'importateur Spanghero. Un sondage mené auprès de 2002 personnes en Grande-Bretagne le démontre. Dans ce pays où le cheval est considéré comme un animal noble, 31% des personnes interrogées ont décidé de ne plus acheter de plats préparés. Quelque 7% d'entre elles disent même avoir arrêté de manger de la viande.

Par ailleurs, 53% des Britanniques se disent favorables à interdire l'importation de tous les produits à base de viande «jusqu'à ce qu'on soit certain de leur origine», selon cette enquête menée mercredi et jeudi passés par l'institut ComRes. Les résultats ont été publiés par les journaux dominicaux Sunday Mirror et The Independent on Sunday.

Indices graves

L'affaire prend une résonance particulière en France où la société Spanghero est sur la sellette. Le gouvernement a réaffirmé ses soupçons contre cet importateur basé dans le sud-ouest, à Castelnaudary, dont les activités sont suspendues vendredi.

Stéphane Le Foll, ministre français de l'Agriculture, a réitéré dimanche qu'il dispose d'un «faisceau d'indices graves, précis et concordants mettant en évidence une tromperie économique du consommateur, d'ampleur européenne».

Spanghero sur la sellette

Il distingue la responsabilité de l'action, «qui semble relever des dirigeants de Spanghero», du travail des salariés. Le ministre recevra lundi les représentants des 300 salariés, lesquels lui demanderont de rétablir l'agrément sanitaire pour les plats et saucisses qui ne contiennent pas de boeuf.

Pendant ce temps, les investigations de la brigade vétérinaire se sont poursuivies tout le week-end chez Spanghero. La société est accusée d'avoir revendu de la viande chevaline comme viande bovine utilisée ensuite dans des plats cuisinés élaborés notamment chez Findus.

Trois arrestations

Selon l'agence française anti-fraudes, le scandale concerne 750 tonnes de viande dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats frauduleux vendus dans 13 pays européens. A ce jour, les autorités assurent qu'il n'y a pas de risque pour la santé humaine.

De la viande de cheval a par exemple été détectée dans 29 produits censés être au bœuf sur un échantillon de 2501 testés au Royaume-Uni. Cela représente un peu plus de 1%, avait indiqué vendredi l'Agence de sécurité alimentaire britannique. Ce jour-là, trois hommes soupçonnés de fraude dans le cadre du scandale ont été interpellés jeudi au Royaume-Uni.

Tests ADN

L'enquête sur ce scandale a également mené à perquisitionner vendredi une usine du sud des Pays-Bas. Celle-ci mélangeait viande de cheval et de boeuf avant de la revendre labellisée «pur bœuf».

Les 27 Etats membres de l'Union européenne vont procéder à 2250 tests ADN. Entre 10 et 150 tests sont prévus dans chaque pays, principalement chez les distributeurs et sur des produits alimentaires censés contenir du boeuf.

En Suisse aussi

La liste des pays pris dans la tourmente ne cesse d'augmenter. Ce sont notamment la Grande-Bretagne, la France, la Suède, la Norvège, le Danemark, l'Allemagne ou l'Autriche. Mais aussi la Suisse.

Jeudi de la viande de cheval a été découverte dans des plats surgelés vendus à la Coop. Ceux-ci ont été retirés. L'autre grand distributeur, la Migros, n'est pas concernée par le scandale.

Samedi, on apprenait qu'un producteur de viande saint-gallois pourrait être impliqué pour des «tortelloni de viande de bœuf» fabriqués au Liechtenstein, puis vendus en Allemagne et en Autriche par la chaîne Lidl.

Ces produits contiennent des traces de viande de cheval, selon l'Agence autrichienne pour la santé et la sécurité alimentaire. Ils ont été retirés des rayons vendredi. Ils n'ont en revanche pas été commercialisés en Suisse.

Lidl retire à son tour des produits en Suisse

Des analyses ont confirmé la présence de viande équine dans au moins neuf produits Hilcona. Coop, Manor, Lidl, Volg et d'autres détaillants ont retiré ceux-ci de leurs rayons.

 La justice devrait être saisie par les chimistes cantonaux

L’affaire de la viande de cheval à la place de boeuf dans une dizaine de plats précuisinés retirés des rayons de plusieurs distributeurs en Suisse devrait rebondir devant la justice. Les sociétés concernées s’exposent notamment à des poursuites pour négligence.

 Le chimiste cantonal vaudois Bernard Klein le relevait jeudi déjà. Jugeant «particulièrement frappant qu’une fraude d’une ampleur exceptionnelle n’ait pas été décelée plus tôt», il a estimé qu’il y a matière à plainte pénale. «Coop a fait preuve de négligence en ne procédant pas aux contrôles nécessaires», déclarait-il à la RTS.

 Lundi, tant le président de l’association des chimistes cantonaux, Otmar Deflorin, qu’un porte-parole de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) ont précisé à l’ats que les chimistes des cantons où les entreprises concernées ont leur siège devraient transmettre le dossier à la justice.
 
Il incombera alors aux juges de décider de l’ouverture d’une procédure et, cas échéant, de sanctionner, a précisé M.Deflorin.
 
Pour sa part, l’OFSP est en train d’organiser une campagne d’analyse de la viande de cheval sur le plan sanitaire, a dit à l’ats un de ses porte-parole. Si la viande de cheval n’est en effet pas moins saine que celle de boeuf, les lots importés de Roumanie par la société française Comigel qui ont pu se retrouver chez Coop pourraient notamment contenir des antibiotiques et autres produits à risque pour l’homme.
 
Ces analyses seront menées par des chimistes cantonaux, a précisé le porte-parole de l’OFSP. Les résultats ne sont pas attendus avant une quinzaine de jours.
 
Au moins neuf nouveaux produits contenant de la viande de cheval non déclarée ont été retirés des rayons de cinq distributeurs en Suisse. Selon les analyses, une partie de cette viande chevaline est arrivée en Suisse via un fabricant liechtensteinois lui-même fourni par une société allemande.

Ce week-end déjà, la marque liechtensteinoise Hilcona était montrée du doigt. Des analyses «systématiques et complètes» de toutes ses livraisons de viande de boeuf qu’elle a aussitôt mandatées auprès de laboratoires helvétiques ont établi que la marchandise faussement déclarée provient de son fournisseur Vossko, d’Ostbevern, en Rhénanie du Nord-Westphalie (D), a-t-elle fait savoir lundi.

Il est possible que de la marchandise brute provenant de Vossko contienne de la viande de cheval non déclarée, précise Hilcona. Jusqu’à présent, seuls des plats précuisinés de lasagne avaient laissé apparaître de la viande chevaline non déclarée en Suisse. Coop avait retiré ces produits la semaine passée. La viande provenait dans ce cas de Comigel, le même fournisseur français impliqué dans le scandale qui a mis le feu aux poudres en Grande- Bretagne puis ailleurs en Europe, l’origine de la viande de cheval étant en l’occurrence roumaine.

Vossko s’explique Quant à celle de Vossko, elle provient de quatre fournisseurs: «trois en Allemagne et un en Europe» a dit à l’agence dpa un porte- parole de la société, sans vouloir préciser quel pays exactement. Ils ont «sciemment ou pas» livré de la viande de cheval à Vossko, les quatre ayant toutefois assuré vendredi à leur client d’Ostbevern ne lui avoir fourni que du pur boeuf. Vossko est une véritable entreprise de transformation. Elle achète de la viande en gros, la débite, la rôtit et la livre ensuite, congelée, au commerce et à l’industrie, comme ingrédient de différents plats précuisinés, a précisé le porte-parole de la société.

Toute la viande travaillée depuis neuf mois par Vossko fait l’objet depuis ce week-end d’analyses tant indépendantes que menées dans les propres laboratoires de la société. Un résultat est attendu mardi soir.

Cette viande faussement déclarée ne se trouve plus uniquement dans des lasagnes et chez Coop. Les neuf nouveaux produits ont été retirés non seulement chez ce dernier, mais aussi chez Manor, Volg et sa filiale TopShop, surtout présents en Suisse orientale, ainsi qu’Avec qui ne compte qu’un ou deux magasins en Suisse romande, et Lidl.

Pas que des lasagnes

Les produits concernés, que les clients peuvent rapporter et se faire rembourser sont: Hot Chili (370 g), Spaghetti alla bolognese (500 g), Sugo (210 g et 435 g), deux sortes de Cornettes à la viande hachée (370 g), Combino Tortelloni et Foodservice bolognese, précise Hilcona sur son site internet, ainsi que les penne bolognese «Combino» (800g) de Copack et les ravioli bolognese «Coquette» (800 g) de William Saurin, précise Lidl dans un communiqué lundi soir.

Si elle a averti ses clients, Hilcona n’a pas rendu publics elle- même les noms des commerces concernés, ajoutant vouloir informer ultérieurement à ce propos. Les grands distributeurs eux-mêmes se sont cependant annoncés.

Les produits d’Hilcona, propriété à 49% de Bell, qui appartient lui-même majoritairement à Coop, seront désormais fabriqués avec de la viande suisse, assure la société liechtensteinoise. Et Coop de préciser qu’ils réintégreront progressivement son assortiment dès mercredi prochain.

Lidl aussi

«Regrettant vivement que certains de ses produits soient concernés par cette escroquerie qui touche actuellement l’Europe», Coop va intensifier ses contrôles de qualité avec ses fournisseurs. Par ailleurs, elle va continuer de miser sur des produits suisses et accélérer le passage à de la viande d’origine suisse pour ses plats cuisinés de marque propre, précise-t-elle.

Quant à Lidl, déjà touché en Allemagne et en Autriche pour des articles provenant d’Hilcona, il a découvert grâce à ses propres analyses menées dès la découverte de l’affaire la semaine passée, que deux de ses produits contiennent aussi de la viande de cheval non déclarée, précise le distributeur allemand.

Chimistes «mal tombés»

Vendredi, après avoir analysé une centaine de plats préparés (lasagnes, cannelloni, cevapcici, sauce bolognaise et hamburgers), l’association des chimistes cantonaux n’avait pourtant découvert aucun nouveau cas. Interrogé au «12:45» de la RTS, Pierre Bonhôte, le chimiste cantonal neuchâtelois, explique ce résultat «parce que nous sommes mal tombés».

«Comme nous avions besoin d’une vision rapide de la situation, nous avons choisi un petit échantillonnage d’une centaine de produits, alors qu’il en existe des milliers», a-t-il relevé. Pour le reste, les chimistes cantonaux n’ont pas prévu d’autres campagnes d’analyses. Ils en appellent à la responsabilité des distributeurs.

Un moment suspecté durant le week-end par Hilcona d’être à l’origine de la fraude, la société saint-galloise Suttero s’est défendue lundi, excluant «avec la plus grande vraisemblance» d’avoir livré des tortellini contenant de la viande chevaline non déclarée.

[Zel]

com isto tudo fiquei a saber q a carne de cavalo eh bem barata, vou comecar a comprar

[Automek]

E já li algures que é mais "pura" porque há menos rações e antibióticos envolvidos (há tendência de serem alimentados mais em pastagens). Da descrição que fazem dizem que a carne é ligeiramente mais adocicada. Nunca provei.

[Zel]

provei num restaurante no luxemburgo e gostei muito

[Local]

Não há problema para a saúde pública mas há claramente uma burla, em que vendem cavalo por vaca.

[kitano]

Se não está bem rastreada, é um problema.

[soueusou]

existem vários problemas aqui:

1. a carne de cavalo é mais barata (penso que custa menos 1€/Kg) e é uma fraude vender gato por lebre (ou cavalo por vaca)
2. a partir do momento em que não se sabe o que está nas embalagens, estas têm de ser destruídas - pode ser apenas a modificação da etiqueta que diz que era carne de cavalo por uma que diz que era carne de vaca ou pode ser algo mais grave, em que a carne foi introduzida no processo sem nenhuma certificação. Como diz o kitano, se não é possível rastrear a sua origem, não podemos afirmar que é segura. não é fácil alguém chegar-se à frente e assumir que a carne é segura...

eu já comi carne de cavalo e achei-a mais seca e mais dura, mas igualmente saborosa.

Finalmente, fiquei a saber que, desde o produtor até ao supermercado, existem umas 10-15 empresas que necessitam de ganhar dinheiro. Ou seja, o produtor deve ficar com uma % muito reduzida do preço de venda final...

[muze]

existem vários problemas aqui:

1. a carne de cavalo é mais barata (penso que custa menos 1€/Kg) e é uma fraude vender gato por lebre (ou cavalo por vaca)
2. a partir do momento em que não se sabe o que está nas embalagens, estas têm de ser destruídas - pode ser apenas a modificação da etiqueta que diz que era carne de cavalo por uma que diz que era carne de vaca ou pode ser algo mais grave, em que a carne foi introduzida no processo sem nenhuma certificação. Como diz o kitano, se não é possível rastrear a sua origem, não podemos afirmar que é segura. não é fácil alguém chegar-se à frente e assumir que a carne é segura...

eu já comi carne de cavalo e achei-a mais seca e mais dura, mas igualmente saborosa.

Finalmente, fiquei a saber que, desde o produtor até ao supermercado, existem umas 10-15 empresas que necessitam de ganhar dinheiro. Ou seja, o produtor deve ficar com uma % muito reduzida do preço de venda final...

a carne de cavalo tem de ser mal passada, do que eu já comi não é seca nem dura

[Elias]

O problema nem é tanto de saúde pública, mas antes o facto de em certos países ser tabu comer carne de cavalo - no Reino Unido, por exemplo.

[soueusou]

existem vários problemas aqui:

1. a carne de cavalo é mais barata (penso que custa menos 1€/Kg) e é uma fraude vender gato por lebre (ou cavalo por vaca)
2. a partir do momento em que não se sabe o que está nas embalagens, estas têm de ser destruídas - pode ser apenas a modificação da etiqueta que diz que era carne de cavalo por uma que diz que era carne de vaca ou pode ser algo mais grave, em que a carne foi introduzida no processo sem nenhuma certificação. Como diz o kitano, se não é possível rastrear a sua origem, não podemos afirmar que é segura. não é fácil alguém chegar-se à frente e assumir que a carne é segura...

eu já comi carne de cavalo e achei-a mais seca e mais dura, mas igualmente saborosa.

Finalmente, fiquei a saber que, desde o produtor até ao supermercado, existem umas 10-15 empresas que necessitam de ganhar dinheiro. Ou seja, o produtor deve ficar com uma % muito reduzida do preço de venda final...

a carne de cavalo tem de ser mal passada, do que eu já comi não é seca nem dura

pode ter sido esse o caso. achei mais dura do que a de vaca. mas só comi uma vez no luxemburgo

[soueusou]

O problema nem é tanto de saúde pública, mas antes o facto de em certos países ser tabu comer carne de cavalo - no Reino Unido, por exemplo.

a partir do momento em que o que está lá dentro e diferente do que se diz que está, fica impróprio para consumo uma vez que ninguém vai assinar por baixo e dizer que a carne está, 100% própria para consumo...

Note-se que eu acredito na tese de adulteração de uma etiqueta e que por isso a carne tenha cumprido todos os trâmites legais e está, por isso, limpa e própria para consumo. Mas não gostava que ma servissem sem ter 100% a certeza de que assim foi.

[karnuss]

Vamos lá ver uma coisa: é irrelevante se a carne de cavalo cumpre os critérios sanitários ou não. Se eu vou a um estabelecimento comercial comprar carne de vaca, é isso que exijo levar para casa. Se quiser cavalo, porco, frango ou outra coisa qualquer compro isso e não vaca.

[Automek]

Exacto. É uma burla.

[Elias]

Sim, claro que é uma burla e só por isso é inaceitável.

Mas o facto de em certos países ser tabu comer cavalo só veio agravar as coisas.

Vejamos: imaginemos que havia embalagens que anunciavam carne de ovino e após análises concluía-se que havia caprino à mistura. Não deixa de ser grave e possivelmente uma fraude, mas tenho séria dúvidas que as reacções adversas fossem da mesma ordem de grandeza. E porquê? Porque comer cabra não é tabu.

[karnuss]

Imaginem o que seria se em vez de cavalo tivessem colocado carne de porco...

[Elias]

Imaginem o que seria se em vez de cavalo tivessem colocado carne de porco...

Exacto. São tudo fraudes, e contra isso nada a dizer. Mas há fraudes mais graves que outras, e foi isso que pretendi salientar.

[Messiah]

Por estas e por outras é porque nao se compra carne processada.

É ir ao talho, ver a peça e mandar cortar.

A carne de cavalo é assim tão barata? 

1 € o kilo?!?! Onde é que se compra? É que os valroes nutricionais parecem ser muito semehantes aao da galinha/peru/etc

Lembro-me de comer quando era miudo na escola carne de cavalo quando foi o panico das vacas loucas, alteraram os menus para carne de vavalo

[Incognitus]

Aparentemente custa menos 1 EUR/kg, não 1 EUR/kg.

[Elias]

Portugal consome cada vez mais carne de cavalo

15 de Fevereiro, 2013
por Sónia Balasteiro

Enquanto o escândalo da carne de cavalo alastra na Europa, em Portugal há cada vez mais consumidores. Mas de carne bem rotulada.
Em Portugal, também se come carne de cavalo. E cada vez mais. Em 2012, foram abatidos nos matadouros três vezes mais cavalos do que no ano anterior. Segundo dados da Direcção Geral de Alimentação e Veterinária (DGAV), no ano passado foram abatidos 3.178 – em 2011, tinham sido 1. 066 e, em 2010 apenas 768. A maioria dos abates foi no Norte (2345).
O aumento brutal do número de abates é explicado, segundo os produtores, pela crise. Por um lado, os proprietários estão sem condições para manter os animais por outro, o preço da carne de cavalo é significativamente mais baixo do que o da carne de vaca. «Se um quilo de bife do lombo de vaca ronda os 20 euros, a de cavalo fica pela metade», explicou ao SOL o presidente da Associação de Produtores de Leite e Carne, José Oliveira.

A carne destes animais tem estado no centro da polémica, depois de uma inspecção ter revelado que no Reino Unido e em França, estava a ser vendida como se fosse de vaca, sob as marcas Picard e Findus, pelo menos, vinda da Roménia. O escândalo levou a UE a pedir aos Estados-membros testes de ADN às embalagens rotuladas. Em Portugal, a ASAE está desde terça-feira a recolher amostras para realizar os testes em produtos com carne de vaca, para ver se há presença de carne de cavalo. E. até agora, as autoridades garantem que «não detectaram nenhuma situação semelhante à dos outros países».

Ou seja, a carne de cavalo vendida no país (5% em relação à carne de vaca, da qual são consumidas 170 mil toneladas/ano), tem os rótulos certos. «E é produzida em Portugal; não importamos», assegura Jacinto Bento, da Associação de Comerciantes de Carne, explicando que é «tão saudável como a de vaca e até mais magra. «Apenas não temos o hábito de consumir», argumenta.

sonia.balasteiro@sol.pt

[kitano]

Em portugal, com a crise, muito cavalo recreativo foi para abate e consumo...